Bonjour,
La rentrée est déjà loin là non ? On est déjà le 20 septembre !
Pour celles et ceux qui viennent d’arriver, les épisodes précédents sont ici !
Comme je l’indiquais au milieu de l’été, je suis jusqu’au cou dans le marketing, ce qui va donc faire l’objet principal de cette lettre.
Avant de me lancer, voici quand même quelques nouvelles :
la machine dite “Classique”
Chez multiplié, on appelle “classique” la machine aux couleurs 80’s de Memphis.
On envisage aussi de la décliner, par exemple en version médiévale (plagiat éhonté de cette déclinaison du synthétiseur de teenage engineering).
Ce n’est pas pour tout de suite, plutôt pour 2026, donc aucune raison d’attendre pour acheter la version classique dès qu’elle sera disponible.
Sur le front de l’électronique, j’ai reçu des cartes de PCBWay (les premières étaient fabriquées par Philippe himself) et elles fonctionnent… mal. Enfin, si Paul les utilise, ça marche, mais si c’est moi, elles résistent. On a résolu le problème : elles déménagent toutes chez Paul.
La maquette “haute définition” est désormais vivante et prête à affronter le feu des projecteurs. Reste à filmer une démonstration pour passer à la télévision (canal Facebook).
Enfin, très bonne nouvelle du côté de l’industrialisation et de la production : j’ai trouvé le bon partenaire. Le seul hic : il en Normandie. Je ne pourrai donc pas mettre le logo “Produit en Bretagne“, mais au moins la machine sera “Made in France“.
Les autres machines
La machine en LEGO avance bien. On va essayer de la terminer samedi prochain avec Loïc et on attend des devis pour les briques. Si tout se passe comme prévu, elle pourrait être prête pour Noël et nous annoncerons la nouvelle durant Maker Faire Lille le 19 Octobre 2024.
Concernant Maker Faire, n’oubliez pas de venir nombreux voir la machine géante que François-Xavier et moi sommes en train de construire – surtout François-Xavier qui voit la vie en grand (allez visiter son exposition à l’espace Art et Libertéde Charenton-Le-Pont à partir du 26 Septembre).
Concernant la machine en carton, j’ai informé les acheteuses et acheteurs que je réservais cette version aux ateliers que j’organise avec petits et grands. Je leur ai proposé de leur envoyer plutôt la version LEGO (ou de les rembourser bien évidemment).
ONE-MILLION-DOLLARS
Au départ je pensais lancer le projet de façon discrète, comme je l’ai fait pour le MiniMit ou les kits TagTagTag mais en voyant vos retours si positifs et enthousiastes, je me suis dit que la machine pouvait devenir un succès ( 🇫🇷 !) et je me suis décidé à viser haut : atteindre le million de 💰 sur Kickstarter.
J’ai donc imité Léon Marchand : j’ai décidé d’aller m’entrainer aux Etats-Unis et depuis quelques semaines je suis entré dans l’accélérateur Launchboom.
C’est un autre monde, les ami.e.s.
Voici quelques projets de mes collègues (la serviette de plage avec poche de rangement pour téléphone n’est pas un énorme succès).
Ma vie est désormais rythmée par les “Office Hours”, sorte de discussions où chacun·e présente ses problématiques du moment (généralement le coût d’acquisition). Discussions qui se passent le soir puisque Launchboom habite à San Diego. Pour l’instant je n’ai aucune problématique, je reste au fond de la salle et j’écoute.
Prochaine étape : lancer le “pre-launch”, qui consiste à tester le mix “audience/messages/visuels” à l’aide de publicités Meta et d’une page de réservation à 1$ en échange d’un discount important sur le prix final. Vous suivez ?
Il faut faire vite parce que cette année, il y a des élections (le 9 Novembre, j’ai vérifié) ce qui fait exploser les prix des publicités Meta.
J’avais envisagé de lancer la Machine avant Noël mais, compte tenu de mes ambitions déraisonnables ($1M), il semble plus opportun d’attendre janvier, quand les gens auront “Recover From Christmas Gifts” (verbatim). La période qui suit Thanksgiving est en effet peu propice aux achats différés.
Un nouveau modèle de financement ?
Si je peux financer la conception et l’industrialisation, je n’envisageais pas de mettre en place des moyens marketing aussi importants.
La question est donc de savoir comment lever ces fonds, sachant qu’il faut aller vite et que les besoins ne sont pas énormes (il s’agit de financer les dépenses marketing pré-lancement et lancement de la campagne Kickstarter).
J’ai tout d’abord pensé au modèle classique de la “Tech” , à savoir un investissement en échange de capital (avec apport en compte courant plutôt qu’augmentation de capital) et j’ai déjà un investisseur (Merci Bertrand !).
Mon ami Michel m’a suggéré aussi de m’inspirer du financement des films, c’est-à-dire un modèle où les productrices et producteurs touchent une partie des “recettes” (et sont au générique !) en échange d’un investissement.
Je ne connais pas de projets technologiques financés de cette manière mais cela existe peut être.
Qu’en pensez vous les ami.e.s ?
Merci et à très bientôt !
Olivier